Toutes mes félicitations, Gérard !
Quoique...ne pensez-vous pas qu'il vaut mieux intituler le tome 2 : "Oui papy, j'avais juste un peu menti" ??
Car après tout, si vous aviez fait une enquête vraiment sérieuse (au lieu de recopier les enregistrements au tribunal) si vous aviez interrogé les bonnes personnes, celles qui avaient peut-être des choses intéressantes à dire, si vous n'aviez pas été aussi pressé de "faire du fric", bref si vous aviez été un vrai journaliste...alors peut-être qu'un innocent ...
Mais avec des "si", bien sûr...
Le commentaire ci-dessus a été posté par "Germaine" avant-hier soir. C'est la première fois qu'un Iaconiste ose me parler de ce livre qui dérange. La première fois peut-être qu'un Iaconiste, autre que l'accusé condamné, vient voir ce qui se dit et se passe ici.
J'ai voulu le publier pour y faire une petite réponse.
D'abord dire à cette dame qui s'appelle peut-être Marie, Bénédicte, Jeanine, Alphonsine, Olga, Cécile, Caroline ou Benjamine; peut-être Robert, Guy, Christian, Michel ou même Gérard que le journaliste que je suis a toujours signé ses articles. Que l'homme signe ses engagements. Et que l'auteur donne son nom pas un pseudo.
Germaine si vous saviez le fric qu'on gagne à écrire des livres comme celui-là? Vous seriez épatée.
Je veux encore vous dire une chose ou deux.
D'abord, vous complimenter d'être venue jusqu'au blog. C'est un premier pas. Vous pouvez l'allonger jusqu'à la librairie où l'on trouve le bouquin. L'acheter et le lire. Vous verrez c'est enrichissant de se documenter, d'entendre d'autres sons de cloche, d'abreuver sa réflexion à d'autres sources.
N'hésitez pas. Et dites-moi, je vous dédicacerai votre exemplaire.
Pourquoi ai-je l'assurance que vous n'avez pas lu?
Parce que vous êtes de l'entourage immédiat de Christian Iacono. De ses admirateurs, de ses inconditionnels. De ceux qui, à la sortie de "Non papy", ont pu lire son texte haineux sur son blog. Si si Germaine, je le connais ce texte. Et d'autres aussi. Et vous en êtes à penser que je n'ai pas fait d'enquête. Que j'ai agi pour le fric. Que je n'ai pas interrogé les bonnes personnes. Que je me suis contenté, comment dites-vous?, de recopier les enregistrements du tribunal. Mais savez-vous Germaine que c'est interdit d'enregsitrer? De même que photographier ou filmer.
Non, non tout est fait main, Germaine. Je vous assure. Et il faut le vouloir.
Pour en finir sur le sujet, je vous invite à lire ci-après ce que le président de la seconde cour d'assises a répondu à un témoin inconditionnel soutien de l'accusé, comme vous. Ca peut vous guider dans votre cheminement. Et vous trouverez d'autres balises dans le prochain ouvrage à paraître très bientôt.
Pour se faire une idée, il faut entendre l'accusé, certes. Mais aussi Philippe, Gabriel et Élisabeth. C'est ce que nous faisons ici. Et nous avons entendu les enquêteurs, une douzaine d'experts aussi et des témoins. C'est sur la base de toutes ces auditions que nous nous forgerons une conviction. Pas sur le propos d'une seule personne. C'est là, voyez-vous Madame, toute la différence entre la démocratie et le totalitarisme. Nous écouterons encore les avocats et l'avocat général. Ensuite, quand nous aurons entendu tout le monde, nous prendrons une décision.
Sinon, merci pour la suggestion de titre.
Pour le prochain bouquin, le second donc, ce sera "La douleur, ça ne se rêve pas".
Mais pour le troisième, je retiens l'idée avec un intitulé du genre : "Ca y est papy, j'ai menti".
En espérant que ce mensonge-là, parce qu'il ne faut pas croire que la rétractation de Gabriel fait du condamné un innocent, ne fasse pas advenir le pire.
Je vous salue Germaine. N'hésitez pas à me contacter. Si vous décidez d'un coup de vous mettre à réfléchir. Et si tel est le cas, donnez l'exemple à votre entourage.
Bien à vous. Que je connais peut-être et qui retirera peut-être un jour son masque.
Gérard Porcheron