25 juin 2012
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Ci-dessous le commentaire de Dominique Buston. Et encore en dessous ma réponse.
Je fais partie des visiteurs qui se sont égarés sur votre site mais seulement par hasard mais j’ai heureusement pu trouver le bon site… j’ai trouvé d’ailleurs une agressivité déconcertante et incompréhensible sur le vôtre. Incompréhensible d’abord car j’ai vu le reportage de M6 avec un regard très différent, l’émotion était d’une authenticité non discutable. Mr Iacono est un homme qui a dû vivre un véritable calvaire d’une part par la situation d’accusé à tort depuis plus de 11 ans mais aussi de part ce type de rumeurs que vous colportez. Quant au côté unidirectionnelle du journaliste de M6 ….. Alors là il m’étonne que vous analysiez cela comme ça puisque vous êtes aussi journaliste : le journaliste a interviewé aussi bien « l’accusé » que la « victime ». Son travail est remarquable au contraire et vous avez l’air d’oublier que l’accusation est tombée. Auriez-vous voulu être de la partie pour pouvoir promouvoir vos bouquins ? Quand à votre audience qui bat record, laissez-moi rire un peu ….. L’explosion de l’audimat est due au succès de Zone Interdite et en tapant « Iacono Christian » sur internet beaucoup s’égare chez vous et n’y revienne plus …
Tiens un égaré. Il est bizarre ce Dominique Buston, vous ne trouvez pas? Analyse de son commentaire publié le dimanche 17 juin à 19h05. Soit une semaine après la diffusion de l'émission de M6. Soit quatre jours après mon dernier article en date.
Voilà un gars, le Dominique Buston en question qui s'égare sur mon site. Mais seulement par hasard. Non, non, il n'a pas voulu s'égarer. C'est le hasard. Il le dit d'ailleurs: "Je me suis égaré, mais par hasard."
C'est pas comme un gars qui se serait égaré volontairement. Qui serait sorti du droit chemin en se disant qu'on douterait forcément de sa culpabilité, qu'on lui trouverait des circonstances atténuantes. Qu'au pire, on dirait : "Il s'est égaré."
Non, là, le Dominique Buston, il s'égare par hasard.
Voilà un gars qui est tranquillement chez lui le dimanche 10 juin 2012 au soir. Sa téloche est allumée. Il zappe. Et il tombe sur Zone interdite.
Il voit cet excellent reportage, modèle du genre dans lequel on dit : "Christian Iacono a vécu un véritable calvaire."
Pour lui, c'est indéniable : "Cet homme là a été accusé à tort. C'est criant de vérité. Et l'émotion est authentique, indiscutable."
D'ailleurs, le journaliste a "remarquablement bien fait son travail. Il a interrogé l'accusé et la victime".
Une victime? Où ça une victime?
Y'a pas de victime. Les téléspectateurs de Zone interdite, enfin ceux qui ne se sont pas égarés sur ce blog par hasard, savent bien qu'il n'y a pas de victime.
Il n'y a que quelques hurluberlus, dont les enquêteurs, les experts, les juges et jurés de deux cours d'assises pour avoir pu penser qu'il y avait une victime dans cette affaire. Mais où ont-ils donc la tête?
D'ailleurs, on le sait bien, l'accusateur est revenu sur ses dires. "Son grand-père ne l'a pas sodmisé par deux fois dans la salle de bains du bas."
Oubliées les siestes. Oubliés les zizis comme des sucettes... Il était même prêt, pour donner corps à ses déclarations nouvelle version, à jeûner au-delà de deux heures si le parquet grassois ne l'avait pas reçu.
Et Dominique Buston, convaincu qu'il est de l'innocence de l'accusé à la vue du reportage en question, de "s'égarer par hasard" sur ce blog. Avant, "fort heureusement, de trouver le bon site". Ouf! Vous savez celui sur lequel on accède en tapant "Iacono Christian" après une émission diffusée sur M6.
Dommage que les cours d'assises n'aient pas eu, comme Dominique Buston, l'occasion de voir Zone interdite avant les procès. Ou là maintenant pour savoir comment envisager la réponse à la demande de révision. Vraiment, à quoi ça tient quand même! Pas Dominique Buston qui nous dira le contraire.
Et voilà donc l'égaré de service qui débarque ici. Et qui ne comprend pas. Il voit "une agressivité déconcertante, incompréhensible".
"Incompréhensible, écrit-il, parce que j'ai vu l'émission." Eh oui! Tu vois l'émission Monsieur Buston et t'en es sûr : la goutte de sang décrite par le gamin alors qu'il avait neuf ans, qui coulait sur sa cuisse au point qu'il ait peur qu'elle tache son chausson n'a jamais existé.
Et Dominique Buston décidément pas très clairvoyant de ne rien voir sur ce blog qui puisse entamer sa certitude acquise au vu de la seule émission. Non, non, lui c'est : "Vous êtes un méchant. Vous faites souffrir ce pauvre Monsieur Iacono. Il a été accusé à tort et vous vous colportez des rumeurs."
Et d'avoir été condamné à deux reprises, ça ne l'a pas fait souffrir Monsieur Iacono?
Et le Dominique Buston, toujours lui, dans son étonnant égarement de me dire : "Vous auriez voulu être de la partie pour assurer la promotion de vos livres!"
Curieux quand même pour un gars qui débarque, égaré par hasard, dans cette affaire et sur ce blog de prendre aussi rapidement partie. De tirer des conclusions comme ça aussi vite et sans autre forme d'interrogation.
A moins que l'égaré de service ne soit un cousin de Robin, un "germain de Germaine". Qui aurait tout aussi bien pu s'appeler "Zorro", Pierre Etleloup de la bergerie, que sais-je encore? Mais surtout pas Christian Iacono, évidemment!
Lui, non. C'est pas son genre, la fourberie. Mais non, mais non! Pas plus que la manipulation. Et puis d'abord, il n'a pas le droit de s'apitoyer sur son sort. Surtout pas devant les médias. Eh oui, il n'y peut rien. C'est eux qui viennent le chercher alors qu'il ne demande rien à personne qu'il est là chez lui reclu jouissant à peine de sa piscine et de la liberté "conditionnée".
Enfin, le dénommé Dominique Buston de "rire un peu de l'explosion de l'audimat". Elle est le fait d'égarés. Eh oui, bon dieu mais c'est bien sûr. Qui viennent par hasard.
Et qui reviennent aussi?
Comme il l'a, très certainement, fait lui-même pour poster son message sept jours après l'émission. Pas immédiatement après l'avoir vue mais quatre jours après la publication de mon dernier article.
Comme si mon commentaire avait cassé la baraque.
Dans un second moment d'égarement, peut-être?
Dommage tout ça. Je me prends à regretter qu'il ne s'agisse que de hasard. Parce que du coup, le gars Dominique Buston ne pourra pas lire ni réagir à ce que m'a inspiré sa prose.
A moins d'y revenir. De prendre goût à l'égarement. Ou d'envoyer ses cousins.
En attendant, il m'aura fait revenir. Moi qui faisait silence. Et du coup, puisque les ouvrages ont fait leur route sans promotion, puisque le premier est épuisé et le second seulement disponible dans certaines bonnes librairies ou sur le Net, je vais peut être revenir un peu plus souvent publier quelques passages de mes bouquins. Propres à éclairer la lanterne des futurs "égarés par hasard".
Gérard PORCHERON
Published by L'auteur