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  • : Affaire Iacono - Le livre
  • : Christian Iacono, ex-maire de Vence, a été condamné, en avril 2009, à 9 ans de réclusion pour le viol de son petit-fils. Il a fait appel de cette décision de la cour d'assises des Alpes-Maritimes. Journaliste à Nice-Matin, Gérard Porcheron raconte son enquête menée en 2003-2004. Il rend compte du procès et de l'appel dans ses livres: Affaire Iacono - Non Papy, je n'ai pas menti. et La douleur ça ne se rêve pas.
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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 12:12
Et puis voici un texte de Lynda Lemay. Pendant que j'y suis. Joyeuses fêtes de fin d'année.
Des comme lui

by Lynda Lemay

Je le reçois chez nous

Comme si de rien n´était
Et j´embrasse ses joues
Comme s´il le méritait
Je le traite comme si
Je n´ savais rien du tout
Je cache mon mépris
Je masque mon dégoût
Puis je souffle à son lobe
"Donnez-moi votre manteau"
Et dans la garde-robe
J´ le place comme il faut
Et je lui offre à boire
Comme à toute la famille
Je lui dis de s´asseoir
Comme pour être gentille

Alors il est bien là
Au cœur du réveillon
Avec maman, papa
Mes sœurs et leurs fistons
Et puis y a les cousines
Et puis y a les plus vieux
Et puis y a leurs copines
Et de lointains neveux
Et dire que des comme lui
Ailleurs on les punit
Ces faiseurs de délits
Ces défaiseurs de lits
Qui s´attaquent aux petits
Qui menacent les nôtres
Dès l´âge des Barbie
Dès l´âge des chaises hautes

Je suis là que j´ l´accueille
Ce sale prédateur
J´ m´assure d´ l´avoir à l´œil
Chaque seconde de chaque heure
Et je n´ suis jamais loin
Quand il part au p´tit coin
Je compte les gamins
Je surveille et je crains
D´avoir baissé les yeux
Juste le temps qu´une fillette
Se frappe au vieux monsieur
En allant aux toilettes
Et j´apprends à mon fils
À n´ pas devenir proie
Et je fais la police
Mais je ne l´appelle pas

Je purge une sentence
De trente ans de silence
Depuis les confidences
De mon amie d´enfance
Qui m´a décrit mon oncle
Dans ses moments de rut
Elle tremblait de honte
Elle me répétait "Chut"
Elle m´a tant suppliée
De n´ le dire à personne
Qu´alors moi j´ai juré
Et revoilà cet homme
Encore dans mon espace
Bien assis dans ma chaise
Personne ne sait c´ qui s´ passe
Ou ceux qui l´ savent se taisent

Et dire qu´y a des comme lui
Que l´on jette en prison
Et qui s´ prennent de jolies
Brutales corrections
Pourtant lui est ici
Dans ma propre maison
Et j´ lui offre un whisky
Avec des p´tits glaçons
Et dire que des comme lui
Ailleurs on les punit
Ils passent menottés
Penauds à la télé
Et tout l´ monde s´en réjouit
En ce soir de Noël
Et mon amie m´appelle
Et dès qu´y s´ra parti

J´ la recevrai chez nous
Comme depuis tout l´ temps
J´embrasserai ses joues
Elle le mérite tant
Il y a tant de comme elle
Toujours en thérapie
Il y a tant de comme lui
Qu´on n´ voit pas aux nouvelles
Et moi, comme d´autres, moi
J´accepte sa visite
Il est un hors-la-loi
Je suis une hypocrite
Coincée entre un silence
Où sommeille ma famille
Et l´éternelle souffrance
De ma vieille amie d´ fille

Il ressort de chez nous
Comme si de rien n´était
Tout souriant et tout saoul
Il a même pas d´ regrets
Je masque mon dégoût
Et j´attends mon amie
Qui au départ du loup
Vient me rejoindre ici
Un peu comme une brebis
À p´tits pas dans la neige
Qui a peur, qui se protège
Encore de l´ennemi
Et dire que des comme lui
Y en a plein les maisons
Plein les messes de minuit
Et plein les réveillons

J´entends des p´tits chaussons
Qui glissent derrière moi
J´ me r´tourne, y a mon garçon
Dans son p´tit pyjama
Y vient me dire bonne nuit
J´ lui dis "tu dormais pas?"
Et je vois mon amie
Avoir un grand coup d´ froid
Et moi dans un frisson
Qui n´en finira plus
Je vois un p´tit camion
Que je n´avais pas vu
Dans sa main toute menue
Sur son cœur innocent
Ma promesse tenue, ma chère amie,
Je n´ la tiens plus maintenant
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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 12:04

Ci-dessous un texte de Philippe Iacono qui vaut d'être publié et diffusé aussi largement que possible tellement il est frappé au coin du bon sens. Malheureusement.

Petit Manuel à l’Usage des Adultes Victimes de Révélations d’Abus Sexuels.

par Philippe Iacono,

On se préoccupe toujours des enfants victimes d’abus, mais pas assez à mon goût des adultes à qui ils ont la bonne idée de révéler leurs abus. Il m’a semblé utile d’établir une sorte de mode opératoire destiné aux malheureux adultes en détresse, qui un jour seront confrontés à une révélation d’abus sexuel en provenance d’un enfant. Je ne le souhaite à personne, mais on ne sait jamais.

Imaginons donc une scène qui pourrait arriver à n’importe qui. Les fêtes de Noël battent leur plein, la famille est au grand complet, les repas gras et longs, la maison pleine d’enfants excités. Pendant que certains font la sieste, vous êtes tranquillement installé devant la cheminée à feuilleter le dernier numéro de Closer et le sommeil vous gagne progressivement. Tout est normal donc. La vie est belle. Soudain, un des gamins, que vous connaissez à peine s’approche de vous. Il triture un camion de pompiers et force sur l’échelle au point de la casser. Cela vous agace déjà. Il vous regarde fixement dans les yeux et vous déclare : « bin tu sé… l’amoureu de maman dé foi, il vient la nuit dans ma chambre et il fait la sucette avec ma zigounette… et pi et pi…. Et pi dé foi, c’est moi qui fait la sucette avec sa zigounette… mais j’aime pas… ça fait vomir ».

Oh la la la la ! Si seulement vous pouviez voir votre tête à cet instant là, je vous jure, c’est désopilant ! Arrêt sur image donc…faut que vous regardiez ça au ralenti. Tandis que le gamin vous scrute avec un regard totalement serein, votre visage s’est déformé dans tous les sens. Vos deux sourcils ont entamé un énorme mouvement vers le haut comme s’ils voulaient rejoindre vos cheveux. Puis se sont jetés l’un contre l’autre dans une sorte de folie suicidaire. Votre front est parcouru par de grands sillons qui convergent tous vers le haut de votre nez, formant d’hideux bourrelets comme ces chiens dont j’ai oublié le nom et dont la peau à poils ras est toute plissée de partout. Vos narines se sont élargies afin d’augmenter votre ventilation. Votre bouche d’abord en cul de poule est maintenant grande ouverte au point que le gamin en face peut compter vos dents. Question monitoring, votre rythme cardiaque a pris environ 20 pulsations par minute de plus et votre électroencéphalogramme, si on pouvait le tracer à cet instant, ressemblerait à celui d’un épileptique sous amphétamines en pleine descente du Space Mountain.

Pourtant les presque 1500 grammes de gélatine qui grelottent soudain derrière vos yeux et qui habituellement vous gratifient d’un Q.I. honorable, arrivent à peine à conglomérer une sorte de pensée unique et molle qui ressemble à peu près à « mékeskimracontestegosse ??????????? ».

Alors là, attention danger ! Toutes vos attitudes, verbales ou gestuelles vont être interprétées. Il ne faut paraît-il rien faire transparaître. Selon l’Evangile du Recueil de la Parole de l’Enfant (RPE) selon Saint Dupond-Moretti, il ne faut surtout pas donner l’impression qu’on abonde trop facilement dans les révélations, ce qui pourrait inciter l’enfant à fabuler, mais ne pas non plus montrer qu’on doute ou qu’on remet en cause, car sinon ça le bloquerait. Faut rester de marbre. Neutre. Normal quoi ! Je sais c’est pas facile et vous ne connaissez rien au RPE, mais ça se travaille ça, c’est un métier. C’est comme quand Belmondo l’explique à Anconina dans un film : « quoique vous entendiez, ne paraissez pas étonné ». Jamais. Comme s’il n’y avait rien de spécial ou d’anormal dans cette situation. C’est d’ailleurs ce que votre cerveau pétrifié vous incite instinctivement à faire dans un souci de préservation ultime. De toute votre âme, de tous vos neurones, vous aimeriez pouvoir reprendre la lecture de ce paragraphe passionnant sur les dernières orgies floridiennes de Rihanna. Mais c’est un peu tard. Vos bras qui tenaient le Closer sont tombés sur vos cuisses, vos doigts ont lâché le Closer et le Closer est parterre. Vous ne vous en rendez pas compte, mais vos jambes aussi se sont repliées, si bien que vous êtes passé en quelques secondes, du statut d’adulte équilibré, bien dans sa peau, détendu et paisible, à celui de traumatisé de la vie, agressé et terrorisé en position fœtale et, psychologiquement en repli défensif total. Bref, vous avez tout d’une victime en fait. N’est-ce pas là à la fois contradictoire et indécent que vous, adulte n’ayant finalement rien subi de bien méchant dans votre vie banale, vous vous sentiez comme terrassé devant un gamin qui vous révèle être victime d’un abus sexuel avec le flegme d’un gentleman britannique converti au bouddhisme ?

Votre faciès et l’ensemble de votre corps ont déjà trahi votre traumatisme interne et c’est maintenant à vous de jouer. En effet, le gamin en face ne vous a pas quitté des yeux. Il attend. Il vous scrute et attend votre réaction avec un petit air de dire : « ça t’en bouche un coin ça hein connard ? ». Il n’a visiblement pas l’intention d’aller jouer ailleurs et le camion de pompier est définitivement cassé maintenant. Il vous regarde droit dans les yeux.

Plusieurs choix s’offrent à vous.

Le plus tentant, c’est de ramasser le Closer à terre et de retrouver très vite l’article sur Rihanna. Ne rien dire, ne rien montrer et espérer très fort que le bambin aille embêter un autre adulte. Le mieux serait évidemment qu’il n’embête plus personne et répare son camion de pompiers, mais n’y comptez pas trop. A priori vous ne risquez pas grand-chose à reprendre votre lecture, SAUF s’il lui vient à l’esprit de raconter son histoire ailleurs et de bien préciser qu’il vous en a parlé, que vous avez fait tomber votre magazine mais que vous l’avez ramassé et avez continué à lire. Là, c’est la « non-assistance en personne en danger » et les ennuis judiciaires qui peuvent s’accumuler en bloc compact au-dessus de votre tête. Si toutefois l’affaire en arrivait là. Par les temps qui courent, c’est un jeu qui peut en valoir la chandelle. En tout cas, c’est sûr, c’est le chemin le plus rapide vers une sieste bien méritée.
Si vous considérez que votre sieste est de toute façon grillée, car votre conscience vous empêchera de trouver un sommeil réparateur, vous avez alors l’après-midi qui va suivre pour prendre quelques initiatives personnelles et réfléchies.

Voyons lesquelles :

  1.  « Allons informer sur le champ les parents… ». C’est le bon sens. Ce gamin n’est pas le vôtre. Il n’y a donc aucune raison de ne pas refourguer la patate chaude à ses responsables légaux. Et le plus vite possible. L’ennui c’est que le père n’est pas là. Il n’y a que la mère… visiblement très amoureuse de la personne désignée par le gamin. On marche sur des œufs donc. Si vous avez de la chance, elle s’en inquiétera et prendra le relai : et vous voilà débarrassé du problème, à elle d’utiliser ce petit guide que je vous autorise à lui confier avec le reste, SAUF que vous êtes, et allez rester de fait, un témoin clé de l’affaire. C’est à tenter donc, mais il y a fort à parier que la maman ne va pas être ultra réceptive. Elle pourrait même devenir agressive, y compris envers son gamin. A vous de voir.
  2. « Allons voir calmement la personne désignée par l’enfant… ».  Ce serait, il paraît, du bon sens selon nombre de spécialistes dont le télégénique Dr Rufo. Car c’est normal de demander à cette personne si elle est d’accord avec ce que l’enfant prétend, ceci évidemment afin de vérifier que l’enfant ne ment pas. Comme cela, on sera vite fixé. Si « l’amoureux de maman » dit « oui c’est vrai, je m’amuse parfois avec le petit… oh rien de bien grave. Il aime bien çà le petit. C’est comme des câlins ». Vous avez mis tout le monde d’accord. L’affaire est close. Ceci dit, dans une grande majorité des cas, la personne désignée ne le prend pas aussi positivement. Si en plus elle est athlétique et impulsive, vous allez au devant de gros problèmes diplomatiques voire chirurgicaux. Et avec vous, le gamin qui va sûrement passer aussi de sales moments suite à ses révélations et à votre recherche obstinée du consensus intra-familial. C’est vous qui voyez hein, je vous aurais prévenu. Si vous tombez sur un pervers narcissique (PN), alors là, dites-vous bien que vous devenez à l’instant sa chose et pour longtemps. Bien fait pour vous, il n’y a pas de hasard après tout.
  3. « Demandons conseil à des Sssssspécialistes… ». Si vous avez le numéro de téléphone du Dr Bensussan, je vous le recommande vivement. A défaut, il a un site internet. Vraiment, c’est quelqu’un qui va vous tirer de cette ornière en un tour de main. Problème : vous ne pouvez emmener l’enfant en consultation chez l’éminent psychiatre. Il faudra d’abord convaincre la mère de le faire elle-même. Il vous faudra donc passer par le point n°1. Si vous réussissez ce tour de force, l’enfant sera donc vu en consultation par un médecin thésé (inscrit au Conseil de l’Ordre et reçu 2ème en PCEM1, il vous en prie) et qui plus est, expert référencé et reconnu unanimement pour ce genre de problème. Si avec tout ça, on vous reproche encore quelque chose, c’est que vous jouez de malchance. Vous venez de transférer le problème au Dr Bensussan qui lui est tenu de faire ce qu’il estime bon de faire, c'est-à-dire rien. Ne vous en faîtes pas, avec toutes ses infinies précautions et sa phobie des fausses allégations, personne ne sera plus jamais embêté. L’affaire est pliée, classée, terminée. Allez donc faire votre sieste.
  4. « Parle-moi, petit ! ». Une attitude que je vous déconseille en revanche, c’est d’entamer une petite conversation anodine avec le gamin. Du style : « ah ! Très bien mon petit. Et ça arrive souvent ? », « Mais dis-moi, tu en as parlé à ta maman ? » ou encore « Et tu aimes les sucettes toi ? » ou tout autre questionnement qui vous permettrait à vous de vous faire une idée un peu plus précise justement du « mékeskimracontestegosse». Car, je vous le dis, vous n’êtes pas qualifié pour cela. Il faut avoir été formé aux techniques du RPE. Sinon c’est interdit le RPE, c’est une science, un art, une vocation, une chasse gardée réservée à une élite triée sur le volet. Seul Eric Dupond-Moretti, le Dr Bensussan et quelques rares autres, ont ce précieux talent avec la certification ISO 9004 du RPE. Vous, vous n’y connaissez rien, alors laissez faire les pros. Vous risquez gros là. Et en particulier qu’on vous accuse d’avoir induit la parole de l’enfant, de l’avoir incité à fabuler. Pour peu qu’on retrouve durant l’enquête qui suivra que vous n’aimiez pas trop « l’amoureux » de la maman et vous êtes bon pour l’aliénation, la manipulation, l’instrumentalisation. Vous êtes l’auteur d’un complot car vous étiez en fait secrètement amoureux de la maman et donc jaloux de l’autre etc… Bref, c’est vous qui irez en taule. Oubliez ça tout de suite, donc, à moins bien sûr que vous puissiez faire valoir de votre qualification RPE ISO 9004 et de votre totale indépendance vis-à-vis de la maman, du gamin, du père, du beau-père et de son arbre généalogique tout entier.
  5. « Associer les associations… » de défense des enfants. Attention là encore, grand danger !!! Ces gens là sont de purs fanatiques. Des illuminés, des militants. En plus ils sont capables d’appeler la presse en renfort. Aucun n’est qualifié RPE évidemment. Chaque bribe d’embryon de début de révélation enfantine est bien entendu montée en épingle puis brodée à loisir afin de défendre La Cause : faire condamner des innocents. Ils ont même des avocats, des psys qui soutiennent leurs actions. C’est bien utile, mais comme ils sont officiellement au service de l’association (et payés par elle parfois), ils ne peuvent être neutres et donc forcément, ils incitent les enfants à fabuler, ils inventent des agresseurs, fantasment des sévices, amplifient les séquelles. Bref, ils dramatisent tout et ce n’est pas comme cela qu’il faut faire. Au contraire, il faut tout dédramatiser, il faut temporiser, il faut pas s’affoler. D’ailleurs rien n’est grave, puisque selon le rassurant Dr Rufo, les enfants abusés vont très très très bien dans la très très très grande majorité des cas, et selon le Dr Bensussan, ils n’ont rien subi du tout. Quand c’est d’aussi éminents spécialistes qui vous le disent, vous pouvez les croire sur parole. Il n’y a donc pas lieu d’aller rameuter les associations.
  6. « Au secours la police… ». C’est sûr, personne n’est réellement excité à l’idée d’aller poireauter 6 heures au commissariat du coin pour notifier ce que vous venez d’entendre d’un gamin que vous ne connaissez même pas. Surtout que, pour peu que vous ne soyez pas hyper clair dans vos déclarations, un peu hésitant dans vos réponses, c’est les ennuis qui commencent avec un officier de police qui vous dévisage d’un air méprisant et suspicieux. Vous verrez rapidement à quel point vous exaspérez le fonctionnaire à ses moues dubitatives et au nombre de fois par minute qu’il consultera son iPhone. En réalité, son problème est que vous venez plomber les statistiques du commissariat avec votre histoire qui ne sera probablement pas close avant des mois voire des années, sauf bien sûr s’il convainc son supérieur hiérarchique qu’il faut classer sans suite.
  7. « Monsieur, je vous signale que… ». Faire un signalement au Procureur de la République (PR). C’est en théorie un devoir citoyen. Mais enfin, si tout le monde se mettait à lui écrire, ce pauvre homme serait aussi débordé que le Père Noël (PN). Soyons raisonnable… vous croyez vraiment qu’il les lit toutes les lettres ? Je parle du PN, pas du PR… Le PR, lui, bien sûr, il les ouvre toutes, et il les range dans des boîtes. La plus grosse boîte, c’est celle qui est marquée dessus « sans suites ». Mais bon, parfois, les lettres qu’il reçoit sont quand même bien crades et là, il est un peu obligé de les mettre dans d’autres boîtes qui deviennent trop pleines et qui débordent. Le PR il est comme le PN, il voudrait bien s’occuper de tous les enfants, mais il a pas le temps et il a pas l’argent non plus. Donc il fait ce qu’il peut avec ce qu’il a. Si vous lui écrivez en tout cas, vous aurez peut-être le droit de repasser par le point 6, mais cette fois, le policier sera plus gentil. Ou pas.
  8. « Ecrivons une lettre anonyme… ». Oubliez immédiatement. Que ce soit à la maman, au PR, à l’école et même au PN (Père Noël) ou à l'autre PN (Pervers Narcissique), tout ce que vous faites doit l’être en votre nom. Je sais, c’est pénible, mais choisir l’anonymat, c’est déjà montrer que vous n’avez pas la conscience tranquille. Il est donc hors de question de jouer le Corbeau-Saint-Bernard.
  9. « Allo, les urgences ? ». Le temps d’attente est à peu près le double que pour la solution 6, mais l’accueil parfois plus chaleureux. Le problème est que ce n’est pas vous qu’ils voudront examiner ni entendre (sauf peut-être en psychiatrie si vous bafouillez trop) mais l’enfant. Il faut donc convaincre la maman de l’amener ici et le point 1 est, là encore, un passage obligé. Sachez quand même que vous venez juste de précipiter le gamin dans un engrenage kafkaïen dont personne ne sait quand et dans quel état il en ressortira. Il est probable qu’il ne vous en soit jamais vraiment reconnaissant. Il pourrait même vous en vouloir.
  10. « Vous voulez un scoop ? ». Appeler le pigiste du coin pour qu’il en fasse un article ? Ca c’est vrai qu’on pourrait se dire que finalement, c’est pas joli-joli, mais à y réfléchir, ça se discute. Faut voir. Laisser faire les médias d’abord et voir ce qui se passe ensuite. Pourquoi pas après tout. On risque quoi ? Si le gamin accroche bien la lumière, il pourrait même passer à la télé. C’est une solution idéale si la personne désignée est un « people ». Là, vous avez décroché la timbale ! « 50 min inside » ou « Zone interdite » vous tendent les bras avec des micros au bout. Vous devenez célèbre le temps d’un reportage. Notez quand même que cette solution n’est conseillée qu’après avoir mené à leur terme les solutions n° 6, 7 ou 9, au choix.
  11. « J’ai fait mon blog ». Très en vogue de nos jours. Vous avez un problème ? Faite donc un blog… Ca vous permettra déjà de vider votre sac et de soulager votre conscience, mais en plus de recueillir moult avis et conseils d’internautes énervés, tous plus ou moins incompétents en la matière. Préparez vous aussi à essuyer quelques quolibets sévères. Certains n’apprécient guère qu’on puisse penser qu’un adulte puisse abuser sexuellement (ou autrement d’ailleurs) un enfant. Inconcevable ! Vous n’allez donc pas vous faire que des amis Facebook ! Mais le sujet déchaîne les passions et fait monter très vite les fréquentations, tweets et autres "J'aime" sur les réseaux sociaux. Petite précaution indispensable : ne donner aucune information qui puisse permettre d’identifier la victime ou son agresseur présumés. Sinon vous passerez par la solution n°6 ou 7 de gré ou de force, voire par la case prison.
  12. « Et si j’écrivé mon livre ? ». Plus difficile que le blog (surtout pour l’orthographe), c’est une bonne thérapie aussi, surtout si vous le faites des années après le RPE (après délai de prescription si possible). Vu le nombre d’adultes victimes de révélations d’enfants de nos jours, il est très probable que vous soyez obligés de publier à compte d’auteur et en pure perte. Cela n’intéressera personne, mais qui sait, peut-être un best-seller dans 3 ou 4 siècles !

C’est à peu près tout. Mais c’est déjà pas mal : 12 propositions de solution à votre douloureux problème d’adultes victimes d’enfants se prétendant victimes d'adultes !

Comme chaque cas est particulier et que les niveaux de moralité, de conscience, d’éthique et d’humour sont avant tout une affaire de perspective (ou de zoom, c’est selon) individuelle, je me garderai bien de privilégier l’une ou l’autre de ces solutions, mais laisserai chacun se débrouiller avec ses lunettes (ou son microscope, c'est selon) et lire entre mes lignes.

Peut-être un jour qui sait, certains auront-ils le privilège d’être admis au club très fermé des « qualifiés RPE » à force d’accumuler les expériences.

Et qui sait peut-être le temps reviendra-t-il où les enfants oseront à nouveau révéler un abus ou une violence sans craindre d’être pris pour des menteurs ou des fous.

Si le PN m’entend…(euh...le Père Noël, pas le Pervers Narcissique).

 

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 09:20

Ci-dessous le commentaire de Dominique Buston. Et encore en dessous ma réponse.

 

Je fais partie des visiteurs qui se sont égarés sur votre site mais seulement par hasard mais j’ai heureusement pu trouver le bon site… j’ai trouvé d’ailleurs une agressivité déconcertante et incompréhensible sur le vôtre. Incompréhensible d’abord car j’ai vu le reportage de M6 avec un regard très différent, l’émotion était d’une authenticité non discutable. Mr Iacono est un homme qui a dû vivre un véritable calvaire d’une part par la situation d’accusé à tort depuis plus de 11 ans mais aussi de part ce type de rumeurs que vous colportez. Quant au côté unidirectionnelle du journaliste de M6 ….. Alors là il m’étonne que vous analysiez cela comme ça puisque vous êtes aussi journaliste : le journaliste a interviewé aussi bien « l’accusé » que la « victime ». Son travail est remarquable au contraire et vous avez l’air d’oublier que l’accusation est tombée. Auriez-vous voulu être de la partie pour pouvoir promouvoir vos bouquins ? Quand à votre audience qui bat record, laissez-moi rire un peu ….. L’explosion de l’audimat est due au succès de Zone Interdite et en tapant « Iacono Christian » sur internet beaucoup s’égare chez vous et n’y revienne plus …

 

Tiens un égaré. Il est bizarre ce Dominique Buston, vous ne trouvez pas? Analyse de son commentaire publié le dimanche 17 juin à 19h05. Soit une semaine après la diffusion de l'émission de M6. Soit quatre jours après mon dernier article en date.
Voilà un gars, le Dominique Buston en question qui s'égare sur mon site. Mais seulement par hasard. Non, non, il n'a pas voulu s'égarer. C'est le hasard. Il le dit d'ailleurs: "Je me suis égaré, mais par hasard."
C'est pas comme un gars qui se serait égaré volontairement. Qui serait sorti du droit chemin en se disant qu'on douterait forcément de sa culpabilité, qu'on lui trouverait des circonstances atténuantes. Qu'au pire, on dirait : "Il s'est égaré."
Non, là, le Dominique Buston, il s'égare par hasard.
Voilà un gars qui est tranquillement chez lui le dimanche 10 juin 2012 au soir. Sa téloche est allumée. Il zappe. Et il tombe sur Zone interdite.
Il voit cet excellent reportage, modèle du genre dans lequel on dit : "Christian Iacono a vécu un véritable calvaire."
Pour lui, c'est indéniable : "Cet homme là a été accusé à tort. C'est criant de vérité. Et l'émotion est authentique, indiscutable."
D'ailleurs, le journaliste a "remarquablement bien fait son travail. Il a interrogé l'accusé et la victime".
Une victime? Où ça une victime?
Y'a pas de victime. Les téléspectateurs de Zone interdite, enfin ceux qui ne se sont pas égarés sur ce blog par hasard, savent bien qu'il n'y a pas de victime.
Il n'y a que quelques hurluberlus, dont les enquêteurs, les experts, les juges et jurés de deux cours d'assises pour avoir pu penser qu'il y avait une victime dans cette affaire. Mais où ont-ils donc la tête?
D'ailleurs, on le sait bien, l'accusateur est revenu sur ses dires. "Son grand-père ne l'a pas sodmisé par deux fois dans la salle de bains du bas."
Oubliées les siestes. Oubliés les zizis comme des sucettes... Il était même prêt, pour donner corps à ses déclarations nouvelle version, à jeûner au-delà de deux heures si le parquet grassois ne l'avait pas reçu.
Et Dominique Buston, convaincu qu'il est de l'innocence de l'accusé à la vue du reportage en question, de "s'égarer par hasard" sur ce blog. Avant, "fort heureusement, de trouver le bon  site". Ouf! Vous savez celui sur lequel on accède en tapant "Iacono Christian" après une émission diffusée sur M6.
Dommage que les cours d'assises n'aient pas eu, comme Dominique Buston, l'occasion de voir Zone interdite avant les procès. Ou là maintenant pour savoir comment envisager la réponse à la demande de révision. Vraiment, à quoi ça tient quand même! Pas Dominique Buston qui nous dira le contraire.
Et voilà donc l'égaré de service qui débarque ici. Et qui ne comprend pas. Il voit "une agressivité déconcertante, incompréhensible".
"Incompréhensible, écrit-il, parce que j'ai vu l'émission." Eh oui! Tu vois l'émission Monsieur Buston et t'en es sûr : la goutte de sang décrite par le gamin alors qu'il avait neuf ans, qui coulait sur sa cuisse au point qu'il ait peur qu'elle tache son chausson n'a jamais existé.
Et Dominique Buston décidément pas très clairvoyant de ne rien voir sur ce blog qui puisse entamer sa certitude acquise au vu de la seule émission. Non, non, lui c'est : "Vous êtes un méchant. Vous faites souffrir ce pauvre Monsieur Iacono. Il a été accusé à tort et vous vous colportez des rumeurs."
Et d'avoir été condamné à deux reprises, ça ne l'a pas fait souffrir Monsieur Iacono?
Et le Dominique Buston, toujours lui, dans son étonnant égarement de me dire : "Vous auriez voulu être de la partie pour assurer la promotion de vos livres!"
Curieux quand même pour un gars qui débarque, égaré par hasard, dans cette affaire et sur ce blog de prendre aussi rapidement partie. De tirer des conclusions comme ça aussi vite et sans autre forme d'interrogation.
A moins que l'égaré de service ne soit un cousin de Robin, un "germain de Germaine". Qui aurait tout aussi bien pu s'appeler "Zorro", Pierre Etleloup de la bergerie, que sais-je encore? Mais surtout pas Christian Iacono, évidemment!
Lui, non. C'est pas son genre, la fourberie. Mais non, mais non! Pas plus que la manipulation. Et puis d'abord, il n'a pas le droit de s'apitoyer sur son sort. Surtout pas devant les médias. Eh oui, il n'y peut rien. C'est eux qui viennent le chercher alors qu'il ne demande rien à personne qu'il est là chez lui reclu jouissant à peine de sa piscine et de la liberté "conditionnée".
Enfin, le dénommé Dominique Buston de "rire un peu de l'explosion de l'audimat".  Elle est le fait d'égarés. Eh oui, bon dieu mais c'est bien sûr. Qui viennent par hasard.
Et qui reviennent aussi?
Comme il l'a, très certainement, fait lui-même pour poster son message sept jours après l'émission. Pas immédiatement après l'avoir vue mais quatre jours après la publication de mon dernier article.
Comme si mon commentaire avait cassé la baraque.
Dans un second moment d'égarement, peut-être?
Dommage tout ça. Je me prends à regretter qu'il ne s'agisse que de hasard. Parce que du coup, le gars Dominique Buston ne pourra pas lire ni réagir à ce que m'a inspiré sa prose.
A moins d'y revenir. De prendre goût à l'égarement. Ou d'envoyer ses cousins.
En attendant, il m'aura fait revenir. Moi qui faisait silence. Et du coup, puisque les ouvrages ont fait leur route sans promotion, puisque le premier est épuisé et le second seulement disponible dans certaines bonnes librairies ou sur le Net, je vais peut être revenir un peu plus souvent publier quelques passages de mes bouquins. Propres à éclairer la lanterne des futurs "égarés par hasard".
Gérard PORCHERON

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 08:55

Si je ne l'avais pas appris par les voix de gens outrés, j'aurais su à mon prochain passage sur ce blog que quelque chose s'était passé.
Une émission de la chaîne M6 donc diffusée dimanche soir.
Unidirectionnelle si j'en crois les commentaires de plusieurs visiteurs et interlocuteurs. Ca, on est habitué. Les journalistes se sont peu embarassés du respect des règles de déontologie. Oui, oui, même et surtout ceux qui prétendent donner des leçons!
Ce qui est plus étonnant, c'est que le condamné, conditionnellement libéré, avec plusieurs obligations à respecter dont celle de ne pas s'épancher devant les médias, ait pu laisser faire.
La justice appréciera cette rupture d'un silence reposant. Reposant mais étonnant. Surtout de la part d'une reconnue victime, d'un seul coup plus victime du tout, qui voulait crier partout l'innocence de son grand-père accusé, condamné, réaccusé, recondamné, puis blanchi par son accusateur.
A l'évidence, les téléspectateurs ont trouvé la ficelle un peu grosse.
En témoigne le nombre de visites sur ce blog après la diffusion. Tous les records d'audience, liés aux nombreuses péripéties des années écoulées, ont été pulvérisés. Comme quoi, on ne peut pas faire gober n'importe quoi.

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 13:20

Beaucoup de visites hier ici. Un des plus gros taux de fréquentation. Pourquoi ai-je fait silence? Parce qu'il n'y a plus rien à dire.
D'ailleurs, le condamné et sa famille seront les premiers à le prouver.
Bien contents qu'ils seront de la liberté retrouvée.
La parole maintenant sera à la justice.
Révision ou pas?
Si oui, le battage repartira.
Sinon, le silence s'éternisera. En tout cas sur la place publique.
Si  ce qui arrive ne figure pas parmi les pistes, aujourd'hui, évoquées, on entrera dans une autre phase de l'histoire. Pas souhaitée.
C'est pour ça aussi, qu'il va y avoir silence et profil bas.
A commencer chez les principaux protagonistes : le condamné et sa victime, par deux fois reconnue, aujourd'hui à nouveau baîllonée.

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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 11:56

Ses avocats l'avaient dit : ils allaient demander l'application de la récente disposition législative qui permet à un condamné âgé de plus de 70 ans, offrant toutes les garanties de représentation, de ne pas purger l'intégralité de sa peine derrière les barreaux.
Ils avaient prévu de crier à l'injustice si leur requête n'aboutissait pas.
Seraient-ils allés jusqu'à faire, comme Gabriel, une grève de la faim?
Pas sûr! Pourtant ça, ça leur aurait fait une pub du diable.
Christian Iacono retrouvera donc la liberté le 5 avril.
Avec différentes obligations. Dont celle de ne pas parler aux médias et celle de ne pas écrire un ouvrage.
Ce qui signifie : "Qu'on ne vous prenne pas à jouer à la victime. Pour la justice, vous demeurez coupable de viol sur votre petit-fils. Vous n'êtes pas blanchi mais vous bénéficiez des dispositions de la loi."
En d'autres termes : "Profil bas, s'il vous plaît!"
En attendant la décision de la commission d'enquête de la cour de révision, Christian Iacono et les siens ont donc intérêt à se contenter de la situation présente.
Ils le feront sans aucun doute. C'est d'ailleurs ce que leur ont conseillé leurs avocats qui, eux aussi, vont sûrement rabattre du caquet.
En attendant d'être, peut-être, remis un jour à contribution.

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 11:20

Un peu d'histoire.

Juin 2000 : Gabriel parle.
12 Juillet 2000 : Christian Iacono est mis en examen et incarcéré.
13 octobre 2000 : Christian Iacono est libéré et placé sous contrôle judiciaire après trois mois de détention.

14 Octobre 2008 : Christian Iacono est devant ses juges. C'est le premier procès d'assises. Maître Eric Dupont-Moretti, l'un de ses avocats, cherche et obtient l'incident. Le procès est renvoyé.

6 avril 2009 : Christian Iacono revient devant une cour d'assises.
11 avril 2009 : Christian Iacono, reconnu coupable, est condamné à neuf ans de réclusion criminelle. Il est incarcéré.

13 octobre 2009 : Le troisième demande de mise en liberté est la bonne. Christian Iacono est libéré sous caution après six mois de détention.

14 février 2010 : Début du procès en appel à Aix-en-Provence.
22 février 2010 : A la veille du verdict, Gabriel est approché par sa tante.
23 février 2010 : Reconnu coupable, Chrisitian Iacono est, comme en première instance, condamné à neuf ans de réclusion criminelle.
10 mai 2010 : Gabriel revient sur ses accusations. Il a été violé mais pas par son grand-père. Par quelqu'un d'autre dont il ne veut même pas chercher à connaître l'identité. Quelques jours plus tard, il affirme que personne n'a porté atteinte à son intégrité physique.
23 juin 2010 : Christian Iacono est libéré sous contrôle judiciaire après quatre mois de détention.

9 Janvier 2012 : La cour de cassation ayant refusé d'annuler le jugement de la cour d'appel d'Aix, Christian Iacono, qui demeure condamné, retourne en prison.
27 mars 2012 : La cour d'appel d'Aix accorde la liberté conditionnelle à Christian Iacono. Il sera élargi le 5 avril après un peu moins de trois mois de détention.

Bien conseillé, l'accusé a su faire traîner la procédure d'expertises en contre expertises. Il a fait renvoyer un procès. Résultat, quatorze ans après la commission des faits initialement invoqués, le condamné se retrouve libre, pour cause de grand âge. Il a purgé 16 mois sur les 108 infligés

Malin, non? Mais tout le monde ne peut pas obtenir de tels résultats. Il faut un statut. De l'argent. Beaucoup d'argent.

Deux précisions : même libre, Christian Iacono demeure sous le coup d'une condamnation. Il n'a notamment pas le droit d'approcher son petit-fils, autrefois accusateur. Pas celui, non plus de parler aux médias. D'autres le feront à sa place. Enfin, pour être définitivement blanchi, il faudrait la révision du procès. Pas dit qu'elle soit ordonnée. Tout dépendra de ce que penseront les membres de la commission d'enquête actuellement au travail. Et surtout, si procès il devait y avoir, il faudrait un acquittement de l'accusé.

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 16:51

Et dans deux semaines si leur client n'est pas libéré, les ténors du barreau crieront à l'injustice.
Ah oui et pourquoi donc?
S'il y a une injustice quelque part c'est quand leur client a été condamné, non? Et par deux fois, en plus.
Pas simplement parce que son accusateur se rétracte. Ce serait trop simple. On ferait la justice dans la rue, alors. Comme ça de toi à moi.
Non, ils crieront à l'injustice pour alimenter les médias. Pour leur notoriété. Pour leur tiroir caisse.
Ce serait trop bête que tout s'arrête. Pas lâcher une si belle affaire quand même. Pas tuer la poule aux oeufs d'or.
Rien de tel pour se faire remarquer. Pour se faire du blé.

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 15:30

Deux semaines et les magistrats de la cour d'appel d'Aix-en-Provence rendront leur délibéré. Ils diront s'ils élargissent ou non le condamné. Sous condition. Pas en le blanchissant, non! Ça, c'est à la cour de révision qu'il appartiendra peut-être un jour de le faire. Peut-être? Selon ce que donnera le complément d'enquête en cours.
Pourquoi ces deux semaines de réflexion?
Les ténors des barreaux n'auraient-ils pas été convaincants.
Personnellement, je n'y crois pas.
Je les imagine. L'un plaidant plus que les autres.
Les connaissant, je les vois dans leurs effets de manche. Se dandinant, s'agitant, s'agaçant, s'emportant, s'écoutant, s'admirant.
"Notre client est âgé. Si vous pensez qu'il a pu violer, soyez rassurés... Et puis son accusateur s'est rétracté. On vous garantit sa représentation. Il peut même s'acquitter d'une caution."
De quoi convaincre, non? La preuve : ces arguments-là ont fait leur effet à plusieurs reprises. L'été dernier, notamment.
Pourquoi pas cette fois?
Peut-être parce que les magistrats veulent attendre que leurs homologues de la commission de révision aient terminé leur complément d'enquête. Les auditions déjà menées n'ont peut-être pas été suffisamment convaincantes.
Enfin, je dis ça. C'est pure supputation. L'avenir parlera.

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 21:21

Quel silence! Il est assourdissant. Mais qu'est-ce qu'il fait du bien. Malheureusement, m'est avis que ça ne va pas durer. Soit le condamné est libéré et ça va pavoiser. Soit il demeure incarcéré et ça va pleurer, crier, décrier. On en parle demain.

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