Acte 5, scène 1 : Le théâtre de guignol

C'était silence. Plus rien depuis un moment sur le blog. Plus d'apparition dans les médias. L'entracte aura été de courte durée. A peine le rideau ouvert sur l'acte 5, voilà la comédie qui recommence. Pour combien de temps. Avant le changement de décor. Avant la tragédie.
Pour l'instant donc, on est dans le risible. Dans le théâtre de marionnettes, de guignol.
Et le Gabriel qui va provoquer une surfréquentation d'un blog, dont les coordonnées ne sont pas mentionnées, m'oblige à sortir l'escopette à tirer dans les coins. Pour quelques mises au point et d'abord pour affirmer : On savait qu'il mentait. Il le dit lui-même. La question était de savoir à quel temps il fallait conjuguer le verbe. J'avais mon idée, mes certitudes. J'en ai la preuve et les enquêteurs et la justice l'auront facilement : c'est au présent. Au moins autant qu'au passé plus composé d'ailleurs qu'anterieur.
Bel effort pour un " accroc aux études" qui ne brille pourtant, ça aussi, c'est une évidence, ni par son orthographe ni par sa conjugaison et dont le chemin jusqu'à la capacité risque d'être bien long.
En attendant, on le voit, Gabriel est bien installé dans son coquet studio du centre de Nice. Quel mérite, quel courage! Travailler pour payer ses études et son loyer. Vraiment son fils pourra être fier de lui.
Il était, dit-on, "approximatif". Il est aujourd'hui " serein ". Et en parfait accord avec lui même, sans doute?
La preuve : il a besoin de changer un peu d'apparence pour n'être pas reconnu dans la rue et il s'affiche sur le journal. La logique même!

Voici le lien pour voir le reportage très bien fait de France 3.Il a été rediffusé le dimanche 16 octobre 2011 et, de nouveau, il a été très apprécié. Un vrai travail de pro. Bravo! A voir et à revoir.

  http://cote-d-azur.france3.fr/enquetes-de-region/index.php?page=article&numsite=7433&id_article=21140&id_rubrique=7436

Le livre "Affaire Iacono, la douleur ça ne se rêve pas" est en vente sur le site Lulu.com

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Comments

[rené]

La peur de regretter le mal engendré,, vient avec l'âge.Mais les faits et 2 procés ont eu lieu.Les faits sont difficiles à évacuer.Le doute ne profite pas à l'accusé,et des questions se
posent.Combien coûte un revirement?Pourquoi maintenant?

[L'auteur]

La, on est, en effet, dans la réflexion. On fait aujourd'hui comme si tout était terminé. Circulez, y'a plus rien à voir. Le petit a "blanchi" celui qu'il avait accusé pendant onze ans. Hop,
c'est fini, l'accusé, par deux fois reconnu coupable, est forcément innocent et la justice n'a plus qu'à reconnaître ses erreurs. Du coups, on les dénonce. On en appelle aux médias. Puisqu'ils en
parlent, c'est bien la preuve...
Sauf que ça n'est pas comme ça que ça se passe. Il y aura d'abord l'étude d'un aménagement de le peine, lundi prochain. On en verra le résultat. Pour autant, même si Christian Iacono est remis en
liberté, il ne sera pas blanchi.
Ca n'est pas Gabriel qui le blanchira mais la justice. Et là, c'est une autre affaire. Il faudra que la cour de révision recoive la demande, enquête sur les raisons de ce revirement "surprenant"
et fixe une audience. On n'en est pas là. Non, vraiment pas.

[Quidam]

Cette affaire est passionnante. Dans sa dimension humaine, j'entends, évidemment, pas pour ceux qui la subissent, car là on est plutôt dans le gore, et les mots utilisés par Gabriel sonnent juste :
"destruction massive".

Bravo en tout cas pour votre travail qui a le mérite d'apporter un peu d'équilibre dans le débat. On le voit, notamment après le reportage de l'émission de Schönberg, M. Iacono ne manque pas
d'appuis. Ce qui ne fait pas de lui pour autant un coupable, il faut le reconnaitre.

Il est si difficile de cerner la vérité. Le grand-père et le petit fils ont un point commun : ils n'ont pas peur des médias, semblent même les utiliser avec brio, et maîtrisent parfaitement leur
communication. Si l'un ou l'autre ment, il est impossible en tout cas de le lire sur leur visage. L'un comme l'autre sont parfaitement crédibles à l'image.

Pour se faire une idée, reste des questions, dont je n'ai pu trouver la réponse, ici ou ailleurs :

- les violeurs d'enfants sont la plupart du temps des malades mus par leurs pulsions. Il est rare que leurs actes soient isolés, et en général, dans les affaires de pédophilie, on trouve souvent
des précédents qui viennent conforter l'accusation, même si toutes les victimes de parlent pas. Y a-t-il des témoignages allant dans le sens d'actes sexuels du même ordre, de la part de l'ancien
maire de Vence, antérieurs à ce que Gabriel dit avoir subi ? Je pense notamment à Philippe, son fils, qui bien qu'il ait été souvent opposé à son père, a grandi au sein d'un foyer et a pu percevoir
des choses. Est-ce le cas ?

- Si j'ai bien compris, les relations entre Gabriel et ses parents, et ses grand parent maternels se sont dégradés. Est-ce antérieur ou postérieur à sa rétractation ?

- Si Gabriel ment aujourd'hui, ce serait avec un aplomb certain (son assurance dans le reportage est édifiante). Quel en serait le motif ? Lui a-t-on retourné le cerveau ? Ou, comme ce présent
commentaire pourrait le laisser suggérer, l'aurait-on payé pour cela ?

Merci.

[L'auteur]

Voilà, une vraie réflexion. Réponse, je pense, dans les ouvrages.