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  • : Affaire Iacono - Le livre
  • : Christian Iacono, ex-maire de Vence, a été condamné, en avril 2009, à 9 ans de réclusion pour le viol de son petit-fils. Il a fait appel de cette décision de la cour d'assises des Alpes-Maritimes. Journaliste à Nice-Matin, Gérard Porcheron raconte son enquête menée en 2003-2004. Il rend compte du procès et de l'appel dans ses livres: Affaire Iacono - Non Papy, je n'ai pas menti. et La douleur ça ne se rêve pas.
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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 08:55

Si je ne l'avais pas appris par les voix de gens outrés, j'aurais su à mon prochain passage sur ce blog que quelque chose s'était passé.
Une émission de la chaîne M6 donc diffusée dimanche soir.
Unidirectionnelle si j'en crois les commentaires de plusieurs visiteurs et interlocuteurs. Ca, on est habitué. Les journalistes se sont peu embarassés du respect des règles de déontologie. Oui, oui, même et surtout ceux qui prétendent donner des leçons!
Ce qui est plus étonnant, c'est que le condamné, conditionnellement libéré, avec plusieurs obligations à respecter dont celle de ne pas s'épancher devant les médias, ait pu laisser faire.
La justice appréciera cette rupture d'un silence reposant. Reposant mais étonnant. Surtout de la part d'une reconnue victime, d'un seul coup plus victime du tout, qui voulait crier partout l'innocence de son grand-père accusé, condamné, réaccusé, recondamné, puis blanchi par son accusateur.
A l'évidence, les téléspectateurs ont trouvé la ficelle un peu grosse.
En témoigne le nombre de visites sur ce blog après la diffusion. Tous les records d'audience, liés aux nombreuses péripéties des années écoulées, ont été pulvérisés. Comme quoi, on ne peut pas faire gober n'importe quoi.

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commentaires

B
Au temps pour moi - encore une subtilité, mais l'autant pour moi n'existerait pas, ou ne ferait pas sens -, il me semblait que l'aborigène du 06 s'était ouvertement démasqué avec un "papa très<br /> méchant", d'où ma méprise ; il est vrai que j'avais remarqué des anomalies lexicographiques dans les divers styles pratiqués par ledit boom-boom, que j'avais évacuées sans trop réfléchir à ces<br /> incohérences.<br /> Mais qu'il y ait un rapport manifeste, sinon une connivence, dans le flux convergent de ces diverses interventions me semble peu discutable ; selon quelles modalités exactes, je ne sais, qui dicte,<br /> qui gribouille, qui envoie, ma foi... et qu'importe. On lit clairement une volonté de réécriture en tordant les faits, ou en mettant en doute les preuves factuelles, rarissimes comme on sait dans<br /> ce cas de figure. Or rien n'est têtu comme un fait.<br /> Pour ce qui est de Gabriel, son refus de toute communication avec Janine, tata Jams donc, Claudine, moi, ses appels laconiques à sa mère avec raccrochage au nez à la moindre demande d'explication<br /> laissent supposer à tout le moins une gêne : on le serait à moins.<br /> Un spécialiste décortiquera peut-être l'improbable cocktail d'une culpabilité mâtinée d'une estime de soi bancale, d'une forte envie de reconnaissance - je voulais être une star, lâché dans une<br /> interview -, et, peut-être, de besoins en numéraire pour faire face aux coûts dispendieux, pour oser un pléonasme, de la vie azuréenne. Ou autre.<br /> Comme je l'ai mentionné à plusieurs reprises, c'est, selon moi, une démonstration supplémentaire de l'état de confusion dans lequel est Gabriel, et plaide fortement, pour les sceptiques, en faveur<br /> de la réalité des traumatismes consécutifs aux agressions constatées et sanctionnées par les différents jurys.<br /> Les divers intervenants ont semblé pratiquer, dans le désordre, la méthode bien connue sous le nom d'enfumage, que Voltaire synthétisait dans une formule lapidaire : "Mentez, mentez, il en restera<br /> toujours quelque chose". Et à force d'enfoncer le coin, l'individu lambda, qui n'a ni l'honnêteté intellectuelle de ne donner un avis qu'après mûr examen des pièces à charge et à décharge, ni<br /> l'envie de savoir réellement, se laisse doucement circonvenir, comme par la marée montante, par une doxa préfabriquée - enfin, postfabriquée, pardon -. Chomski en parle sous un aspect politique<br /> dans La fabrique du consentement, et en montre bien les rouages.<br /> J'incline à penser que les magistrats de vocation, donc en principe intègres, examineront le faisceau d'enjeux autour de cette rétractation si heureusement bienvenue, à un moment si opportun, et<br /> donnant corps, sans discussion, à des conditions de détention qui feraient rêver Madoff, sans contredit. Que de merveilleux hasards conjugués ! Est-ce une conjonction astrale particulièrement<br /> réussie qui a amené cette cascade d'heureuses surprises pour le condamné ?<br /> J'aime à croire que, dans la sérénité, les délégués du peuple affectés à l'examen des mobiles réels qui ont sous-tendu cette volte-face examineront chaque détail de la mise en scène.
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L
Comme vous allez vite en besogne et conclusions diverses, Messire !<br /> <br /> Personne n'a encore démontré que boomerang06 était bien réellement et tout au long de ses messages le même auteur. C'est même très improbable au vu des évidentes différences de style "littéraire",<br /> si j'ose ce terme; des commentaires successifs du regretté 'boomerang06'.<br /> <br /> Par ailleurs, à ma connaissance certes relativement limitée des différents domiciles azuréens de ma progéniture égarée, celle-ci n'aurait pu décemment séjourner dans la région Grassoise comme<br /> apparemment le font assez fidèlement 'boomerang06' et 'dominique buston'... A moins bien sûr que... tout ce beau monde se réunisse en grands banquets familiaux et commente à tour de rôle sur le<br /> même ordinateur. Ce qui serait évidemment parfaitement imprudent et stupide, donc improbable.
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Ç
Euréka ! Buston nous avait tarabustoné, avec si peu de fôtes : quelle stratégie, quelle maestria, que dis-je, quelle diplomatie ! Vraiment, je m'incline avec révérence, comme ne manqueront pas de<br /> le faire les enquêteurs, sur l'admirable inventivité d'un certain Gabriel Iacono, alias Boomerang06. Plaidera-t-il l'égarement ? Mais dans quel but et pour quels motifs, cornegidouille ? Et si des<br /> preuves factuelles de connivence avec le clan vençois, à commencer par la violation répétée des conditions de conditionnelle commençaient à s'amonceler... Ouhlà !
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L
Dites-moi, les gars, est-ce qu'on a pensé à préciser que l'ordinateur de "Dominique Buston", c'était le même qu'un certain "Boomerang06" ?<br /> <br /> Non ? hébé c'est fait...<br /> <br /> Parce que l'air de rien, ça éclaire un peu sur le degré d'égarement... de certains.
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P
Je n'ai pas vu l'émission, mais me réjouis de la fréquentation record sur le blog ; sans doute, à côté du décérébré manifestement apte à juger ce qui est du bon journalisme et ce qui n'en est pas,<br /> et étant de la partie, je soutiens que le travail de Gérard fait honneur à la profession, et mériterait un prix, des braves individus lambda s'interrogerons, après la lecture des pages que Gérard<br /> offre généreusement à la lecture. Si après ces morceaux choisis ils n'ont pas envie de commander les bouquins toutes affaires cessantes, c'est qu'ils sont, finalement, dans la situation du premier<br /> cas, et frères en balourdise de l'excellent Buston. Excellent car la sottise poussée à ce rafinement mérite des égards.<br /> Y-a-t-il un lien pour cette émission, please ?
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